L’Ouvroir de littérature potentielle, généralement désigné par son acronyme Oulipo (ou OuLiPo), est un groupe français de littérature inventive et innovante né au milieu du xxe siècle. Il a pour but de découvrir de nouvelles potentialités du langage et de moderniser l’expression à travers des jeux d’écriture. Le groupe est célèbre pour ses défis mathématiques imposés à la langue, obligeant à des astuces créatives.
L’Oulipo est fondée sur le principe que la contrainte provoque et incite à la recherche de solutions originales. Il faut déjouer les habitudes pour atteindre la nouveauté. Ainsi, les membres fondateurs se plaisaient à se décrire comme des « rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir. »
La Disparition est un roman en lipogramme écrit par Georges Perec en 1968 et publié. Son originalité est que, sur ses 300 pages, il ne comporte pas une seule fois la lettre e, pourtant la plus utilisée d’une manière générale dans la langue française.
La disparition a été traduite en plusieurs langues, les diverses traductions comportaient la même contrainte!
Espèces d’espaces
Perec se pose des questions que les autres ne se posent pas. Ensuite, il énumère sans se soucier d’épuiser le sujet. Espèces d’espaces fonctionne comme un catalogue de propositions qu’il se fait à lui-même. Ça n’a l’air de rien, mais derrière chaque phrase il y un livre possible.
C’est l’un des ouvrages les plus célèbres de l’écrivain français Raymond Queneau. Paru en 1947, ce livre singulier raconte 99 fois la même histoire, de 99 façons différentes.
Le film est une succession de plans fixes : les dix séquences de disques Rotoreliefs alternent avec neuf séquences où sont filmés des disques où sont inscrits des jeux de mots, calembours et allitérations en français, disposés en spirales :
Bains de gros thé pour grains de beauté sans trop de bengué.
L’enfant qui tète est un souffleur de chair chaude et n’aime pas le chou-fleur de serre-chaude.
Si je te donne un sou, me donneras-tu une paire de ciseaux ?
On demande des moustiques domestiques (demi-stock) pour la cure d’azote sur la côte d’Azur.
Inceste ou la passion de famille, à coups trop tirés.
Esquivons les ecchymoses des Esquimaux aux mots exquis.
Avez-vous déjà mis la moelle de l’épée dans le poêle de l’aimée ?
Parmi nos articles de quincaillerie paresseuse, nous recommandons le robinet qui s’arrête de couler quand on ne l’écoute pas.
L’aspirant habite Javel et moi j’avais l’habite en spirale.
Le titre du film est en forme de palindrome imparfait.
Calligrammes, sous-titré Poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916, est un recueil de poésie concrète de Guillaume Apollinaire publié le 15 avril 1918 aux éditions Mercure de France et contenant de nombreux calligrammes.
S’inspirant des arts plastiques non figuratifs, ces auteurs ont cherché à mettre en avant la structure du poème, en l’associant à la disposition spatiale des mots, pour exprimer du sens. Il s’agit de repenser non seulement le poème, mais son support, qui est la page blanche considérée comme espace à part entière. Selon la forme du texte et la disposition des mots, le rythme de lecture diffère du rythme de lecture linéaire habituel. L’idée est exprimée à travers le graphe formé par les mots, à la manière des idéogrammes.
La transcription de Jeanne_Dark: les 15 premières minutes de cette video transcrits
dans un document pdf: Jeanne_Dark_parle
Voici quelques captures d’écran faites pendant la séance de jeudi 14 octobre 14:45
C’était une séance spéciale scolaire, on peut le lire sur les commntaires (cliquer sur l’image pour l’agrandir).
→ mercredi 13 à 19h30
→ jeudi 14 à 14h30
→ vendredi 15 à 20h30
→ samedi 16 à 18h
→ dimanche 17 à 16h
L’équipe de _jeanne_dark_ a gagné le prix de la critique. Félicitations!
Déclaration de Marion Siefert, la créatrice du spectacle, celle qui l’a conçu, écrit et mis en scène.
Aujourd’hui, _jeanne_dark_ a reçu le « Prix numérique » du Syndicat professionnel de la Critique de Théâtre, de Musique et de Danse. Voici ce que j’ai dit en recevant le prix :
« Merci au Syndicat de la critique pour ce prix « Numérique » et cette mention spéciale décernée à _jeanne_dark_
Merci également à toute mon équipe, sans laquelle ce spectacle n’aurait pas été possible.
Helena de Laurens, qui interprète Jeanne et qui a relevé ce pari fou de jouer tout en se filmant – tout ça en étant en direct sur Instagram. Merci d’oser être monstrueuse et sublime, effrayante et émouvante.
Matthieu Bareyre, avec lequel j’ai eu l’idée de ce spectacle sur Instagram.
Manon Lauriol à la lumière.
Antoine Briot qui a pensé tout le dispositif vidéo qui entoure ce spectacle et qui a su résoudre les 1000 problèmes techniques que l’on a rencontrés.
Merci à Nadia Lauro qui a réalisé la scénographie, Johannes Van Bebber au son, Chloé Bouju à la régie générale et Marine Brosse à la régie plateau.
Merci à Cécile, Anne, Léa et Lydia à la prod.
Merci au théâtre de La Commune CDN Aubervilliers et à Marie-josé Malis et Frédéric Sacard, qui me soutiennent et me font confiance depuis 2017. À propos du numérique : on le présente souvent comme la « voie de la modernité », on créé même des subventions spéciales pour développer les « formats numériques », on rêve de réalité virtuelle et de dissolution de la réalité dans des univers artificiels. Pour avoir fait un spectacle sur Instagram, je peux vous dire que les espaces numériques ne sont pas un espace public justement, et que l’on n’y rencontre pas la même liberté qu’au théâtre. _jeanne_dark_ a été censurée a de nombreuses reprises par Instagram pour « nudité » et « stimulation sexuelle ». Puis, le compte a été victime de ‘shadow ban’. Il n’y a pas de liberté artistique sur Instagram. On ne se trouve pas dans un espace dont les règles ont été définies de manière commune et démocratiques. On est sur le territoire d’une multinationale. Le numérique n’est pas l’avenir de la création mais de son contrôle. Ma maison, c’est le théâtre, et c’est lui notre avenir.
On joue au théâtre de la Commune à Aubervilliers cette semaine, du 13 au 17 octobre. Il reste des places. Et sinon, ce sera sur Instagram, depuis le compte @_jeanne_dark_ »
Je ne suis pas un écrivain, je suis plus qu’un esprit simple
Je multiplie les p’tits pains
Je ne l’appelle pas, j’sais qu’il vient
On m’appelle V.A.L.D, ce rap de merde, j’ai allaité
J’crois que j’vais jamais arrêter
J’coupe la plaquette à l’épée
Plein de filtres, plein d’effets
T’as pas de rime, pas de texte
Pas de string, même pas de fesses
Pas de peace, donc pas de guerre
Si tu le fais pas, moi, je le fais
Si tu le sais pas, moi, je le sais
Comme si j’étais sorti d’H.E.C, sur le détecteur, la chaussette
J’ai les combos, la recette
Promis, j’touche pas ta sœurette
Je t’aime encore en levrette
Je t’aime encore en secret
Putain, j’ai l’cœur sur la main
J’renifle les fleurs du malin
J’sens encore l’odeur du machin
J’esquive lueur du matin
Je sais très bien ce qui m’attend
Elle me dit “pense à moi si t’as le temps”
J’la vois qu’une seule fois par an comme le prime sur le Sidaction
J’ai la vue sur le timent-bâ
Je ne suis plus sentimental
Tu m’as vu sortir en bas
Les poumons quasiment noirs
En route pour niquer des mères
Comme lundi matin, dimanche soir
M’écoute pas, si tu préfères ton rap de caissier qui vend pas
Ah ouais, ouais, ouais
Ouais, ouais, ouais, ouais
Ah ouais, ouais, ouais
Ah ouais, ouais, ouais
R.A.F d’égarer mon buzz, d’éclater mon buzz
De faire des sons deus’, j’ai gardé son gueuz, ouais, ouais, ouais
R.A.F d’égarer mon buzz, d’éclater mon buzz
De faire des sons deus’, j’ai gardé son gueuz, ouais, ouais, ouais
Ah ouais, ouais, ouais
Ouais, ouais, ouais, ouais
Ah ouais, ouais, ouais
Ah ouais, ouais, ouais
NQNT comme péritel
Sullyvan rappe trop spirituel
Je ne ter-fri plus everyday
Ça me rend l’esprit trop étriqué
Niquez vos mères, j’vais me délivrer
Tout cette oseille, j’l’ai mérité
J’ai disque d’or, j’ai pedigree
T’as que le mort, t’es périmé
J’peux m’arrêter mais j’continue
Pour le turn-up, je contribue
Abandonne-moi, j’reconfigure
J’te laisse la chatte en confiture
Toujours un drame alors qu’on simule
On vit pas sur la même longitude
Mashallah, frère, pour tes longues études
Si le besoin est gros, y’a mon pécule
J’arrive en balle, trafiquant d’armes
Poliakov, Redbull, Miranda
Fume pas la gomme continentale
Rappe plus, fais moins de kizomba
Sale pute, on t’a pris en flag
Rap saturé d’immenses garces
J’mets la lumière sur bilan crade
Prochain album, j’veux 600 K
J’ai la vue sur le timent-bâ
Je ne suis plus sentimental
Tu m’as vu sortir en bas
Les poumons quasiment noirs
En route pour niquer des mères
Comme lundi matin, dimanche soir
M’écoute pas, si tu préfères ton rap de caissier qui vend pas
Ah ouais, ouais, ouais
Ouais, ouais, ouais, ouais
Ah ouais, ouais, ouais
Ah ouais, ouais, ouais
R.A.F d’égarer mon buzz, d’éclater mon buzz
De faire des sons deus’, j’ai gardé son gueuz, ouais, ouais, ouais
R.A.F d’égarer mon buzz, d’éclater mon buzz
De faire des sons deus’, j’ai gardé son gueuz, ouais, ouais, ouais
Ah ouais, ouais, ouais
Ouais, ouais, ouais, ouais
Ah ouais, ouais, ouais
Ah ouais, ouais, ouais